Différences entre versions de « Ecthyma »
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Version du 15 novembre 2020 à 19:24
Définition
- L’echtyma ou echtyma gangrenosum est une manifestation spécifique des septicémies à`Pseusomonas aeruginosa[1][2][3]
- D'autres germes peuvent être à l'origine de ce tableau mais de façon beaucoup plus rare
- L'echtyma peut précéder la survenue du choc septique et la positivité des hémocultures
Aspects cliniques
Localisation préférentielles
- La région périnéale représente la zone la plus touchée
- Mais toutes les régions peuvent être le siège d'un echtyma → sur les jambe , aspect d'ulcère nécrotique
Signes cliniques "classiques"
- Un ou plusieurs macules ( lésion dermatologique plane) érythémateuses évoluant vers une ulcération nécrotique
- Halo inflammatoire rouge violacé en péri lésionnel
Dans quel contexte évoquer un echtyma devant un ulcère de jambe d'évolution nécrotique?
Nécrose de survenue brutale sans traumatisme ni signe d'ischémie
Terrain prédisposant
- Immunodépression
- Neutropénie
- Dénutrition
- Diabète
- Broncho pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
- Septicémie
Comment affirmer un echtyma ?
Biopsie cutanée indispensable
- L'analyse histologique montre une nécrose épidermique aspécifique avec un infiltrat inflammatoire dermique et parfois des lésions de vascularite nécrotique avec des microthrtombis des vaisseaux → l'histologie permet surtout d'éliminer d'autres causes de nécrose cutanée
- La mise en culture de la biopsie permet d'isoler Pseudomonas aeruginosa et de confirmer le diagnostic
Hémocultures parfois plus tardives que les signes cutanés
Références
- ↑ Grenne SL, Su W, Muller SA. Echtyma gangrenosum: report of clinical, histopathologic, and bacteriologic aspects of eight cases. J Am Acad Dermatol 1984;11:781–7.
- ↑ Gucluer H, Ergun T, Dermicay Z. Echtyma gangrenosum. Int J Dermatol1999;38:299–302
- ↑ El Baze P, Thyss A, Vinti H, Deville A, Dellamonica P, et al. A study of nineteen immunocompromised patients with extensive skin lesions caused by Pseudomonas aeruginosa with and without bacteremia. Acta Dermatol Venereol 1991;71:411–5