Anticoagulants et ulcère de jambe
Révision datée du 27 août 2020 à 05:43 par Pascal Toussaint (discussion | contributions) (→Traitement anticoagulant et ulcère de jambe)
La notion d'un Traitement anti coagulant chez un patient porteur d'ulcère de jambe est importante à connaitre en raison des conséquences pratiques.
Traitement anti coagulant
Définition / Objectif
- Traitements qui permetent
Les anticoagulant oraux
Les anti vitamine K (AVK)
- On en distingue deux classes
- - les dérivés coumariniques → l’acénocoumarol (Sintrom® et Minisintrom®) et la warfarine (Coumadine®)
- - les dérivés de l’indanedione → la fluindione (Previscan®)
Les anti coagulant oraux d'action directe (AOD)
- Les inhibiteurs directs du facteur Xa : apixaban (Eliquis®), rivaroxaban (Xarelto®)
- Un inhibiteur direct de la thrombine (anti-IIa) : dabigatran (Pradaxa®).
Les anticoagulants injectables
Héparine non fractionnée
- Héparine sodique (voie IV) et héparine calcique (voie SC)
Héparines de bas poids moléculaire (voie SC)
Traitement anticoagulant et ulcère de jambe
Évoquer des étiologies spécifiques
Étiologies communes à toutes les classes
- Hématomes disséquants post traumatique avec ou sans surdosage en anticoagulant
Etiologies spécifiques aux AVK
- Une nécrose aux AVK
- Une vasculite aux AVK
=Risques du traitement
Hémorragie
- Spontanée
- Post détersion → il faut évaluer le bénéfice d'un geste de détersion, et s'il doit être réalisé, il faut se préparer à gérer une hémorragie