Pression d'orteil
La mesure de la Pression au Gros Orteil (PGO) permet d'envisager le diagnostic et la gravité de l’artériopathie oblitérance tes membres inférieurs.
Définition et principe
- LA PGO correspond à la mesure d ela pression systolique au niveau de l'hallux.
- Cette mesure peut se faire par pléthysmographie, par photopléthysmographie ou par laser Doppler.
- Le principe est le même que celui de la mesure de la pression humérale
- - un manchon de taille adapté est positionné autour de la l'hallux
- - la pulpe de l'hallux et vidée de sang par surréservation et massage
- - on gonfle le manche à une pression supra systolique, puis on dégonfle progressivement
- - lorsque la pression systolique est équivalente à celle du manchon, un signal est émis permettant d'objectiver la PGO.
- - il existe des appareils de petite taille facielment utilisables comme le Systoe
Comment faire la mesure ?
- Cette mesure peut se faire par pléthysmographie, par photopléthysmographie ou par laser Doppler chez un patient au repos allongé.
- Les appareils utilisant la photopléthysmographie ont comme avantage leur petite taille, qui permet l’utilisation en ambulatoire et leur coût plus faible.
- - SysToe (AtysMedical) par exemple
- La mesure de la PGO a un intérêt diagnostique et pronostique dans l'artériopathie oblitérante des membres inferieurs.
- La sensibilité de cette technique pour dépister l'AOMI est proche de 90 à 100%
- - cette sensibilité est plus élevée que celle d ela mesure de l'IPS, notament dans les groupes à risque comme les patients âgés, les patients diabétique ou insuufsants rénaux
- La mesure de la pression digitale renseigne sur la vascularisation distale des extrémités.
- Valeur seuil
- - l'indice de PGO = PGO / pression humérale
- - seuil fixé à 0.7 pour retenir le diagnostic de AOMI
- Intérêt propnosti
- - la PGO rensigne sur la gravité de l'AOMI
- - ischémie critique si PGO < 30 mmHg
- Intérêt thérapeutique
- - Avec une PGO > 50mmHg, les compressions sont autorisées dna sle cas d'oedème ou ulcère mixte
. Depuis les premiers travaux de Carter en 1971, les études portant sur la sensibilité et la spécificité de la mesure de la pression du gros orteil pour dépister l’artériopathie des membres inférieurs ont été peu nombreuses mais toutes concordantes. La mesure de l’index de pression du gros orteil (IPGO), fraction de la valeur absolue de la pression du gros orteil sur la pression humérale, a une sensibilité située entre 90 et 100 % pour dépister l’artériopathie. Le seuil habituellement utilisé est celui de 0,7. L’IPGO a ainsi une sensibilité beaucoup plus grande que l’index des pressions systoliques distales pour dépister l’artériopathie, en particulier dans les populations à risque de médiacalcose : diabète, insuffisance rénale, âge > 80 ans. En valeur absolue, la pression du gros orteil (PGO) donne des indicationspronostiques sur la gravité de l’artériopathie. Elle est essentielle pour définir l’ischémie critique chronique, dont la valeur seuil a été fixée à 30 mmHg. Elle est utile pour décider de l’utilisation de la compression en cas d’oedèmes des membres inférieurs ou d’ulcères de jambe à participation veineuse, et d’artériopathie où le seuil de 50mmHg a été proposé comme seuil autorisant le port de la compression. Utilisation dans l’atteinte des petites artères des membres supérieurs et inférieurs. La mesure des pressions digitales des mains permet de dépister des occlusions des artères digitales dans le cadre d’artériopathies digitales qu’il s’agisse de la sclérodermie systémique, de la thromboangéite de Buerger, d’artériopathies professionnelles. Elle donne une indication sur la gravité de l’artériopathie et peut faire partie des critères décisionnels pour utiliser les prostanoïdes. Des études de suivi sont nécessaires pour savoir si le niveau de pression digitale est corrélé au risque d’ulcération digitale.