Planimétrie d'un ulcère
Révision datée du 5 octobre 2020 à 05:53 par Pascal Toussaint (discussion | contributions) (→Décollement des berges)
L'analyse de la planimétrie fait partie de l'évaluation d'un ulcère de jambe
La planimétrie correspond aux mesures précises de la plaie
- Cette évaluation est simple, objective et reproductible
- Elle va renseigner sur le pronostic de l'ulcère de jambe
- - Une surface de plaie supérieure à 5 cm² permet d'évoquer un ulcère de mauvais pronostic
- - Une plaie profonde expose à un risque infectieux plus important
Mesures à effectuer
Longueur de la plaie
- La longueur est le plus grand axe de l'ulcère
- l'évaluation peut se faire avec des réglettes à usage unique distribuées par les laboratoires
Largeur de la plaie
- La largeur est le plus grand axe perpendiculaire à la longueur
Profondeur de la plaie
- On mesure la profondeur maximale qui peut être centrale ou en périphérique
- Attention dans le cas d'un trajet fistuleux, la mesure de la profondeur peut être plus difficile
Évaluation de la surface d'une plaie
- Cette évaluation est souvent difficile en raison de la forme variable des plaies et de la complexité des formules mathématiques
- Certains logiciels ou applications permettent une mesure plus simple
- LA mesure de la surface d'une plaie reste néanmoins importante puisqu'il s'agit d'un élément pronostic majeur selon Margolis[1]
Décollement des berges
- Les zones de décollement doivent être mesurées avec précision
- L'évaluation de cette mesure peut se faire à l'aide d'un cathéter, d'une curette ou d'une sonde cannelée. On dirige cet instrument vers le fond du décollement jusqu'à la butée. On pourra ainsi mesurer la longueur de l'instrument qui s'est trouvée sous le décollement
- Il faudra préciser la zone de décollement. On pourra utiliser l'image d'une horloge en imaginant le patient debout. Ainsi un décollement à "12h" correspond à un décollement au pôle proximal de la plaie. Un décollement à "9h" sera situé au pôle postérieur de la plaie
Références
- ↑ Margolis. Wound Repair Regen 2004;12:162